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La Fédération Française d’Aïkido et de Budo (FFAB).
L’Aïkido, art martial de renommée internationale, trouve en France un écho particulier à travers la Fédération Française d’Aïkido et de Budo (FFAB). Reconnue par le ministère de la Jeunesse et des Sports, la FFAB est le pilier du développement et de la promotion de cette discipline. Fondée en octobre 1985, elle est issue de la volonté commune de pratiquants dévoués et de Nobuyoshi Tamura Senseï.
La FFAB, avec son siège social situé au Dojo Shumeikan, est une organisation officielle qui a pour mission de délivrer des grades dan et de certifier les enseignants. Elle organise des stages nationaux et soutient les clubs affiliés dans leur enseignement. Avec une structure originale, elle se distingue par son référent technique national et par sa commission pédagogique qui veille à la qualité de l’enseignement délivré.
La fédération est également membre de l’Union Européenne d’Aïkido et entretient des liens étroits avec l’Aikikai de Tokyo, garantissant ainsi une pratique alignée sur les standards internationaux. Son site internet offre une présentation complète de ses activités, de ses membres et de son calendrier de stages, faisant d’elle une référence incontournable pour tout licencié souhaitant pratiquer l’Aïkido en France. Elle est une fédération nationale qui, au-delà de la promotion du sport, s’engage dans le rayonnement culturel de l’Aïkido, art de vivre autant que discipline martiale.
Maître Tamura et les fondations.
L’arrivée de Maître Nobuyoshi Tamura en France a marqué un tournant décisif pour l’aïkido français. Disciple direct de Morihei Ueshiba, le fondateur de l’aïkido, Maître Tamura a apporté avec lui non seulement une maîtrise technique inégalée. Mais aussi une philosophie et une pédagogie qui allaient façonner l’avenir de cet art martial en France. Sa vision était celle d’un aïkido fidèle à ses racines, un art qui élève l’esprit et enrichit l’âme, tout en offrant une pratique physique exigeante et gratifiante.
La création de la FFAB.
L’indépendance de l’aïkido en France a été un moment charnière, marquant la naissance de la FFAB. Cette étape cruciale a été le résultat d’une volonté collective de préserver l’intégrité et l’autonomie de l’aïkido, libérant ainsi l’art de toute affiliation qui aurait pu altérer sa pratique et ses principes. En 1982, la décision audacieuse de fonder une fédération indépendante a été prise, permettant à l’aïkido de s’épanouir selon sa propre philosophie et méthodologie, fidèle à l’esprit de son fondateur, Morihei Ueshiba.
La FFAB : une fédération reconnue.
La FFAB, dès ses débuts, a été reconnue par le Ministère des Sports et l’Aïkikaï So Hombu de Tokyo, affirmant sa légitimité et son autorité dans le monde de l’aïkido. Avec près de 1000 clubs et 30 000 licenciés, la FFAB s’est imposée comme une fédération de premier plan, dédiée à la formation de milliers d’enseignants diplômés et de pratiquants gradés. Pour en savoir plus cliquez ici.
La reconnaissance officielle de la FFAB a renforcé sa mission de transmettre l’aïkido en respectant les valeurs fondamentales de cet art martial, tout en s’adaptant aux besoins contemporains des pratiquants.
La création de la FFAB a été un tournant décisif pour l’aïkido en France, assurant la liberté et la continuité de cet art martial.
Le Dojo Shumeïkan.
Le Dojo Shumeïkan, niché dans le paysage paisible à Bras, dans le Var, est bien plus qu’un simple lieu d’entraînement : c’est un sanctuaire de l’aïkido, imprégné de l’esprit de Maître Tamura. Conçu pour être un centre de transmission fidèle à l’enseignement de Morihei Ueshiba, le dojo est devenu un pilier de l’héritage de l’aïkido en France. C’est ici que les pratiquants de tout niveaux viennent se ressourcer, apprendre et perpétuer les traditions de cet art martial, dans un cadre qui favorise la réflexion et l’approfondissement spirituel.
La Vision de Maître Tamura.
Maître Tamura avait une vision claire pour le Dojo Shumeïkan : créer un espace où l’aïkido pourrait être pratiqué dans sa forme la plus pure, sans compromis ni altération. Il souhaitait que ce lieu soit un havre où les valeurs de l’aïkido, telles que l’harmonie, la paix et la compréhension mutuelle, soient non seulement enseignées, mais aussi vécues au quotidien. Sa vision continue d’inspirer les enseignants et les élèves, faisant du Dojo Shumeïkan un phare de l’aïkido traditionnel et un modèle pour les dojos du monde entier.
Le Dojo Shumeïkan reste un témoignage vivant de l’engagement de Maître Tamura envers l’aïkido et continue de jouer un rôle essentiel dans la transmission de cet art aux générations futures.
L’évolution de l’Aïkido français.
L’évolution de l’aïkido en France est jalonnée de moments clés qui ont façonné son identité et son expansion. La FFAB, depuis sa création, a traversé plusieurs étapes importantes :
- 1982 : Fondation de la FFAB, marquant l’indépendance de l’aïkido français.
- 1985 : Reconnaissance officielle de la FFAB par le Ministère de la Jeunesse et des Sports.
- 1995 : Création de l’Union des Fédérations d’Aïkido (UFA) pour promouvoir l’unité au sein de l’aïkido français.
- 2002 : Intégration de la fédération de Kyudo traditionnel, élargissant la portée de la FFAB au-delà de l’aïkido.
- 2010 : Décès de Maître Tamura, laissant derrière lui un héritage riche pour l’aïkido français.
- 2012 : La FFAB continue de fonctionner indépendamment, affirmant sa position dans le paysage de l’aïkido mondial.
Ces dates représentent des tournants historiques et des affirmations des valeurs et de l’esprit de la FFAB.
L’Esprit d’ouverture et de démocratie.
L’esprit d’ouverture et de démocratie a toujours été au cœur de la philosophie de la FFAB. En accueillant divers courants et disciplines, la FFAB a démontré une volonté d’intégration et de respect de la diversité. Cette ouverture se reflète dans la structure démocratique de la fédération, où chaque membre a une voix et où la transmission de l’aïkido est faite dans le respect des différentes lignées et interprétations. C’est cet esprit qui a permis à l’aïkido de prospérer en France, en faisant un art martial accessible à tous et riche de ses multiples influences.
L’histoire de la FFAB est celle d’une fédération qui a su rester fidèle à l’esprit originel de l’aïkido tout en s’adaptant aux évolutions de son temps.
L’Engagement de la FFAB pour l’Avenir.
En conclusion, la Fédération Française d’Aïkido et de Budo (FFAB), reconnue par l’État français et dotée d’un agrément ministériel, représente un organisme fédéral de premier plan dans le paysage des arts martiaux. Avec une organisation administrative solide et une direction technique compétente, la FFAB assure la promotion et la mise en œuvre de l’Aïkido à travers le haut niveau de ses stages et examens. La licence délivrée par la FFAB est un gage de qualité et de reconnaissance, permettant aux enseignants de transmettre cet art avec excellence et intégrité.
La commission nationale et les ligues régionales travaillent de concert pour modifier et adapter les programmes pédagogiques, garantissant ainsi un enseignement spécifique et adapté. Le code éthique et le brevet fédéral sont des outils clés dans la formation et la certification des pratiquants. La FFAB, avec son siège au Hombu Dojo et son site officiel, continue de rayonner et de partager l’œuvre de ses sensei, enrichissant ainsi le patrimoine culturel et sportif du pays. Créée pour unir et fédérer, la FFAB est une structure originale qui possède une place unique dans le monde de l’Aïkido et au-delà.